Le vin est un produit unique, lié au temps et à la terre. Chaque millésime est l’expression d’une année particulière et reflète les conditions climatiques, les pratiques culturales et les évènements qui ont eu lieu lors de la récolte.

Puisque les millésimes jouent un rôle important dans la qualité et le prix du vin, et il est donc essentiel de comprendre comment ils en affectent leur goût. Que vous soyez un amateur de vin débutant ou expérimenté, cet article vous aidera à mieux comprendre et apprécier les nuances des vins de différents millésimes.

Définition d’un millésime

Un millésime est la date à laquelle le raisin a été récolté pour produire un vin. Il est généralement indiqué sur l’étiquette d’un vin et est considéré comme l’un des facteurs les plus importants dans la qualité et la valeur d’un vin.

Il faut distinguer les millésimes de chaque région car les facteurs qui les influencent vont varier géographiquement. Par exemple, vous pouvez trouver une bouteille de Bordeaux excellente tandis qu’une autre de la même année sera peut-être de moins bonne qualité en Bourgogne.

Les amateurs de vin peuvent reconnaître si une bouteille va être bonne ou non en étudiant chaque année de manière à identifier laquelle est la meilleure.

Les facteurs qui influencent les millésimes

Pour mieux comprendre ce qui distingue chaque millésime, il faut avant tout prendre connaissance des facteurs qui vont influencer la qualité des raisins récoltés cette année-là. Ce sont eux qui vont directement avoir un impact sur les récoltes et le produit final.

Climat et météo

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Les conditions météorologiques de l’année de récolte peuvent avoir un impact important sur la qualité des raisins. On remarque aussi que le rendement est différent selon le climat.

Les années chaudes et ensoleillées sont généralement considérées comme des millésimes excellents, car elles permettent aux raisins de mûrir pleinement et de développer des arômes et des saveurs intenses. En revanche, elles ne doivent pas être trop sèches au risque d’affaiblir les vignes et d’en brûler les parties aériennes.

Les années froides et humides peuvent entraîner des récoltes de moins bonne qualité, avec des raisins ayant des teneurs plus faibles en sucre et en acides. Les grains sont généralement plus petits et par conséquent moins de jus sera produit. Pour éviter d’obtenir des vins trop tanniques, il faudra donc ajuster la production pour filtrer la peau des raisins au bon moment.

Maladies et parasites

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Les maladies et les parasites peuvent causer des dommages aux vignes et réduire la qualité des raisins. Les vignerons utilisent des méthodes de lutte pour en limiter leur impact sur les récoltes, mais certaines années sont plus difficiles que d’autres.

En effet, à force d’utiliser des fongicides ou des pesticides, la terre va elle aussi être impactée. Une utilisation excessive de ces produits est néfaste pour l’environnement et pour la santé des consommateurs, par conséquent de nombreux vignobles optent pour des méthodes de lutte biologique.

Les principales maladies qui peuvent affecter les vignes sont les maladies fongiques telles que la pourriture grise, le mildiou et l’oïdium tandis que les principaux parasites sont les pucerons, les cicadelles et les vers de la grappe.

Les deux peuvent endommager les feuilles, les tiges et les grappes de raisins, réduisant ainsi la qualité des raisins et la quantité de rendement. Les vins produits les années les plus touchées par ces maladies ou ces parasites sont donc de moins bonne qualité et disponibles en moins grande quantité.

Technologie et pratiques

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Plus les années passent, plus les vignerons élaborent des techniques de culture et des pratiques culturales innovantes pour entretenir leurs parcelles et produire du vin. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus à faire appel à des machines ou à des outils modernes pour prendre soin des vignes, l’écart entre chaque vignoble est donc moins vaste qu’auparavant.

Néanmoins, tous n’ont pas les mêmes moyens pour protéger leurs plantations des maladies, des parasites et des conditions climatiques. Il y a donc certains vignobles qui ont plus de mal que d’autres à faire face aux imprévus, notamment à cause du réchauffement climatique qui bouleverse chaque année le calendrier des vendanges.

L’agriculture biologique et la biodynamie permettent de contrer certains évènements en fortifiant les vignes tout en préservant l’environnement. Ces deux méthodes de culture qui se démocratisent de plus en plus impactent également les millésimes.

Comment reconnaître un bon millésime ?

La première chose à faire pour déterminer si un millésime est prometteur est de se renseigner sur les conditions climatiques de l’année en question. Cela vous permet de savoir à l’avance si les récoltes se sont bien déroulées ou non.

Nos conseils pour choisir un bon millésime

Si vous savez déjà quelle a été la qualité des raisins au fil des années, vous pouvez continuer vos recherches pour confirmer votre analyse. Le but est que vous puissiez trouver la meilleure année par région selon le type de vin qui vous intéresse.

Pour y arriver, vous pouvez dans un premier temps lire les avis des experts de l’œnologie. Les experts en vin sont les plus renseignés sur les millésimes, d’ailleurs chaque année des concours sont organisés pour attribuer des récompenses aux meilleurs vins.

Vous pouvez également vous fier aux avis des consommateurs, les millésimes de qualité supérieure sont généralement plus souvent complimentés.

Comment conserver et stocker correctement les vins avec des millésimes ?

Maintenant que vous avez mis la main sur un bon millésime, il faut que vous puissiez le conserver dans de bonnes conditions le temps de le déguster. En effet, certains millésimes doivent encore un peu se reposer avant d’être bus, c’est notamment le cas des grands crus.

Il est également intéressant d’être patient pour qu’une bouteille gagne en valeur et vous offre un gain positif, cela vous permet de placer votre argent dans du vin et de le faire fluctuer.

Voici les principaux critères à prendre en compte pour bien conserver du vin :

  • Stockage à la bonne température.
  • Éviter les variations d’humidité.
  • Ne pas secouer la bouteille.

Pour apprendre à bien conserver vos bouteilles de vin, suivez nos conseils !