Plus les années passent, et plus les vignerons doivent faire preuve d’inventivité pour continuer à produire du vin dans de bonnes conditions. Aujourd’hui, il y a 3 grands défis qui les touchent tous, que ce soit en France où dans d’autres régions viticoles dans le monde, et pour que vous puissiez y voir plus clair, nous allons vous les présenter !

Faire face à la perte de biodiversité

perte de biodiversité viticulture

Même si l’homme use des nouvelles technologies pour profiter pleinement de ce que la terre a à nous apporter, au passage nous la fragilisons également. Cependant, la biodiversité est essentielle pour maintenir la planète et ses habitants en vie ! La viticulture aussi souffre de la perte de biodiversité, mais les vignerons font tout leur possible pour la maintenir à leur échelle.

Les conséquences de la perte de biodiversité dans les vignobles

Un écosystème sain et stable, c’est ce qui nous permet à nous et à tous les autres êtres vivants de prospérer ! Les vignes aussi en bénéficient, et les organismes tout autour contribuent à maintenir l’équilibre de cet environnement.

Ce n’est pas nouveau, les agriculteurs ont déjà remarqué qu’il y a de plus en plus de prolifération de maladies dans les champs, que les abeilles et les pollinisateurs se font rares et que la nature a de plus en plus de mal à s’épanouir dès que l’homme intervient à proximité. En 2023, tout cela impacte encore plus la biodiversité, et notamment la qualité des productions.

En ce qui concerne les vignes, on remarque que les sols s’appauvrissent, les plantations ont plus de mal à résister aux maladies et aux parasites et le changement climatique n’aide en rien tout cela ! Par conséquent, la perte de biodiversité s’observe directement au niveau de la qualité et du goût du vin puisque les raisins en souffrent.

Les pratiques écologiques des viticulteurs pour préserver la biodiversité

Les vignerons ne restent pas les bras baissés devant la perte de biodiversité, bien au contraire ils sont nombreux à avoir entrepris des actions concrètes pour préserver la biodiversité et la santé de leurs vignes.

Certains ont notamment mis en place des techniques de production plus durables. On remarque que de plus en plus de viticulteurs utilisent des engrais naturels à la place des intrants chimiques et nocifs qui appauvrissent les sols. Il y a aussi certains domaines qui se verdissent et qui se diversifient encore plus grâce à la plantation de nouveaux végétaux à proximité des parcelles. Du côté de la faune, des habitats sont parfois créés, notamment pour attirer les pollinisateurs.

La gestion de l’eau devient un défi encore plus important

gestion de l’eau viticulture

Une autre préoccupation environnementale des vignerons est d’apprendre à mieux gérer l’eau. Chaque année, la sécheresse attaque les régions viticoles, et chaque année il est encore plus difficile de trouver comment lutter contre elles pour éviter des conséquences désastreuses.

Comment la pénurie d’eau affecte les vignobles ?

Ce n’est plus un secret, l’eau est une ressource rare dont nous manquons chaque année un peu plus. Les sécheresses s’accumulent et commencent même plus tôt dans l’année. Nous sommes à peine en mai que l’on commence déjà à chercher des solutions pour éviter les restrictions cet été pour que les viticulteurs puissent continuer d’arroser leurs parcelles correctement.

La diminution des réserves en eau fragilise les sols, affaiblit les vignes qui sont donc plus sensibles aux maladies et réduit les rendements. Tout cela se répercute sur la qualité du vin tout en forçant les viticulteurs à investir dans de nouvelles techniques pour mieux gérer l’eau, que ce soit pour optimiser l’irrigation des parcelles ou récupérer l’eau de pluie.

La mise en place de pratiques durables de gestion de l’eau pour protéger les vignobles

Parmi les techniques que les vignerons utilisent le plus pour économiser de l’eau et en faire bon usage, il y a forcément la création d’un système d’irrigation intelligent et efficace. Le but est d’acheminer de l’eau en limitant au maximum les pertes. Ils peuvent d’ailleurs le lier à un récupérateur d’eau de pluie pour profiter des intempéries afin d’arroser leurs parcelles facilement lorsque l’eau manque durant les saisons suivantes.

La plantation d’espèces de couverture est également une technique répandue qui permet de retenir l’eau, de réduire l’érosion et de limiter l’impact du soleil sur les pieds des plants.

Lorsqu’un vigneron souhaite agrandir son terrain, il peut aussi porter son choix sur des cépages qui résistent davantage aux nouvelles conditions météorologiques imposées par le réchauffement climatique, dons des variétés qui sont moins sensibles à la sécheresse.

Mieux gérer les déchets dans les vignobles pour moins polluer

gestion des déchets dans les vignobles

Le monde viticole aussi cherche à transitionner vers une démarche de production plus respectueuse de la planète. En l’occurrence, la gestion des déchets est l’un des éléments qui permettent aux viticulteurs de moins polluer et donc de réduire leur impact écologique.

Les enjeux de la gestion des déchets dans les vignobles

Nous le savons tous très bien, gérer nos déchets, autant à notre échelle personnelle ou en tant qu’entreprise, a un réel impact sur la santé de notre planète. Tout comme nous, les viticulteurs aussi se questionnent davantage sur comment éviter au maximum de produire des déchets. En plus de l’aspect écologique, cela a aussi un effet positif sur l’optimisation de leurs coûts de production !

D’ailleurs, des normes et des réglementations sont en train de naître pour inciter les agriculteurs d’une manière générale à faire attention à leur impact écologique. Dans notre cas, elles aident les viticulteurs à mettre en place une politique de gestion des déchets qui soit réellement efficace.

Les initiatives des vignerons pour mieux gérer les déchets

Plusieurs options s’offrent aux viticulteurs pour optimiser leur gestion des déchets. La première et la plus efficace est de tout simplement réduire les déchets à la source, donc d’en créer le moins possible. Pour cela, ils peuvent consigner leurs bouteilles de vin, réduire la manière dont ils emballent leur production avant le transport.

Aussi, ils peuvent faire du compost qu’ils réutiliseront eux-mêmes dans leurs parcelles pour fertiliser les vignes !

Sensibiliser leurs collaborateurs est aussi une très bonne initiative de la part des viticulteurs afin qu’un changement collectif puisse être entrepris. Cela renforce aussi l’entraide et solidifie la filière du vin qui petit à petit arrivera à changer ses habitudes tout ensemble.